Mois de Février / sommaire des chroniques / sommaire de Camilist

Chroniques du 25 février.

Sommaire :

1634

La mort d’un condottiere, le duc de Friedlandt, Wallenstein.

Albrecht Wenzel von Wallenstein, est né en 1583, à Hermanic, en Bohême (aujourd'hui, en République tchèque), issu d'une vieille famille noble de Bohême ; il fut élevé dans la religion protestante, mais se convertit au catholicisme en 1608.

Lorsque la guerre de Trente Ans éclata en Bohême en 1618, il leva une armée pour le compte de l'empereur Ferdinand II. Il se distingua dans le conflit qui opposa l'empereur au prince de Transylvanie Gabriel Bethlen et obtint le titre de duc de Friedland en 1624. En 1626, il triompha du général protestant Mansfeld, à Dessau. Il força finalement Mansfeld et Bethlen à abandonner la guerre. En 1627, Wallenstein avança jusque dans le Jutland contre les troupes du roi Christian IV et, en 1628, il s'appropria le duché de Mecklembourg. Son échec devant le port maritime de Stralsund en 1628 lui fit abandonner son projet d'unifier l'Allemagne sous le contrôle de l'empereur.

À la suite de l'invasion du Saint Empire par le roi de Suède Gustave II Adolphe, les alliés de Ferdinand II, les princes-électeurs de l'Empire, imposèrent le renvoi de Wallenstein. Il remit le commandement à Johann T'Serclaes, comte de Tilly, en 1630. En 1632, Tilly fut mortellement blessé à la bataille de Lech et Wallenstein fut rappelé par l'empereur. Il expulsa les forces saxonnes de Bohême et repoussa l'assaut, tenté par Gustave II Adolphe, sur son camp près de Nuremberg. En novembre 1632, l'armée de Wallenstein fut vaincue par les Suédois à la bataille de Lützen, mais Gustave II Adolphe fut tué.

À cette époque, Wallenstein tenta de former une alliance avec les ennemis de l'empereur dans le but d'établir la paix et la tolérance religieuse et de réorganiser l'Empire sous son autorité. Se méfiant de son ambition et de sa puissance grandissantes, Ferdinand II le disgrâcia publiquement en janvier 1634.

Wallenstein fut assassiné par des agents impériaux à Eger le 25 février de cette même année.

1795

Sous la Révolution, la fondation par le ministre Lakanal, des Ecoles Centrales, en France.

Marqué par la philosophie des Lumières, mais aussi par l’inégalité qui en découle, député de la montagne, président de la Commission scolaire nationale, Lakanal fait signer le 18 Novembre 1794 un décret créant d’un coup 24000 écoles primaires. Il veut donner toutes les chances à l’enfance de sortir de la misère grâce aux études. Conscient que seule l’analyse est capable de recréer " l’entendement ", il crée des " écoles normales " et le 25 février, il fait signer par la convention le décret créant les Ecoles Centrales.

Né en 1762, après des études chez les frères de la Doctrine chrétienne, à 30 ans, il est est élu à la Convention comme député de l’Ariège. Il siège sur les bancs de la Montagne, préside le comité d’Instruction publique, protégeant du vandalisme le Jardin des Plantes, faisant adopter le télégraphe de Chappe, posant les principes de la propriété littéraire.

Sous l’Empire, il enseigne à l’école centrale de la rue Saint-Antoine, devient économe du lycée Bonaparte et en 1809 inspecteur des poids et mesures ; il prépare une édition des œuvres de Rousseau et rédige un traité d’économie politique. En butte aux persécutions de la seconde Restauration comme régicide, il part pour l’Amérique, où il enseigne à l’université de La Nouvelle-Orléans. Rappelé à l’Institut après la révolution de Juillet, il revient à Paris en 1837, où il mourra en citant Cicéron.

Cam.

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Toutes ces chroniques ont été écrites par Cam (cleclercq@cybernet.be)
Dernière modification le 05/03/99, ©camilist 1998 --- une remarque ? jrmasson@nordnet.fr !