Mois de Février / sommaire des chroniques / sommaire de Camilist

Chroniques du 27 février.

Sommaire :

1836

La naissance à Séville, d’un poète virtuose de l’" alchimie verbale ", Gustavo Adolfo Bécquer.

Né à Séville, Gustavo Adolfo Bécquer reçut une éducation artistique, puis s'installa à Madrid comme journaliste et traducteur indépendant en 1854. Malade dès 1858, il écrivit, sous l'emprise d'un amour passionné, son plus célèbre ouvrage, " Rimas " (1871), un recueil de petits poèmes lyriques. Marqués par une foi panthéiste profonde, ces vers évoquent des thèmes tels que la lutte pour tendre à la perfection, le désespoir et les joies procurées par l'amour.

Bécquer est également l'auteur d'écrits en prose dont le plus connu s'intitule " Légendes d'Espagne " (1871). Les contes fantastiques qu'il réunit sont empreints d'un caractère insaisissable et mystérieux servi par une prose poétique d'une rare délicatesse. Bécquer mourut à Madrid, peu avant la parution de ses œuvres complètes. Son influence sur la poésie espagnole, notamment sur Rubén Darío, Juan Ramón Jiménez et Antonio Machado, a été déterminante.

C’est lui qui célébrant la femme déclarait : " La poésie c’est le sentiment, et le sentiment, c’est la femme ! ". Et il précise alors : " la Femme c’est le verbe poétique fait chair ".

1933

Le Reichstag est incendié : attentat criminel crient les nazis qui en profitent pour assurer leur main-mise sur le Parlement allemand.

C’est quatre semaines après la formation d'un gouvernement de coalition dominé par le Parti national-socialiste des ouvriers allemands et une semaine avant les élections législatives, que le Reichstag (Chambre basse du Parlement), à Berlin, fut détruit par un incendie. Marinus Van der Lubbe, un Hollandais de vingt-trois ans, ex-membre du parti communiste, fut accusé d'avoir allumé l'incendie ; cependant, il est fort probable qu'il ait commis cet acte à l'instigation des nazis et avec leur aide.

Le gouvernement, prétextant que cet incendie marquait le début d'un soulèvement communiste, demanda au président Paul von Hindenburg de promulguer le célèbre Brandverordnung (décret pour la protection du peuple et de l'État) et, dès le 28 février, établit un régime d'exception.

Les communistes furent mis hors-la-loi et des milliers d'arrestations purent ainsi être effectuées par les SA, les forces de sécurité nazies. Lors du scrutin du 6 mars, le parti national-socialiste obtint 43,9 p. 100 des voix ; le 23 mars, la nouvelle Assemblée vota la loi qui prolongea l'état d'urgence jusqu'à la chute du régime national-socialiste en 1945.

Cam.

Mois de Février / sommaire des chroniques / sommaire de Camilist


Toutes ces chroniques ont été écrites par Cam (cleclercq@cybernet.be)
Dernière modification le 05/03/99, ©camilist 1998 --- une remarque ? jrmasson@nordnet.fr !