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Chroniques du 13 Juillet.

212 avant J.C.

Institution des Jeux Apolliniens, en l’honneur d’Apollon, bien sûr. C’est sous l’influence de la Grèce qui venait d’être conquise par Rome que la religion grecque pénètre à Rome.

Mais si les Grecs célébrait Apollon pour obtenir la santé (c’était le dieu de la médecine), c’est plutôt le dieu de la "Victoire" que célèbre les Romains. Le culte d’Apollon gardera à Rome les deux significations.

Tout le peuple " couronné " participe aux jeux, les matrones " les mères " romaines, un peu dans le sens des " Mamma " prient publiquement et entraînent la foule ; des festins sont servis aux citoyens. Des fêtes orgiaques prolongent les cérémonies (la santé par l’amour !).

1501

La ville de Bâle dépendait depuis sa naissance des princes allemands de Rhénanie. Elle est le siège d’un évêché et connaît une certaine autonomie.

Sa situation de carrefour au croisement des routes de Bourgogne et du Rhin, et des routes vers le lac de Constance et le St-Gothard lui assure une prospérité aui lui permet de maintenir son autonomie.

Le 13 juillet 1501, Bâle entre dans la jeune Confédération helvétique.

Cette adhésion constitue un tournant décisif et caractéristique qui inaugure un âge d’or tant sur le plan commercial et social que sur le plan culturel. Erasme y constituera un groupe actif et rayonnant de disciples de l’humanisme.

En 1529, elle adhère à la " Réforme " protestante et accueille les " élites " huguenotes fuyant les persécutions religieuses françaises. Elle reste neutre dans les guerres de religion et finalement très tolérante au point de vue religieux.

1528

Fondation d’un ordre religieux : les Capucins. Le nom vient de leur habit : une capuche sur la tête (caput en latin) d’où par déformation populaire : " capucins ".

Ces Religieux constituent l’une des trois branches actuelles de la famille franciscaine.

Cette congrégation remonte au XVIe siècle ; elle est due à l’initiative d’un jeune " observant ", Matthieu de Basci.

Il prétendait restaurer la vie franciscaine primitive jusque dans la manière de se vêtir, les premiers " frères mineurs de la vie érémitique " attirèrent immédiatement l’attention par la forme originale de leur capuce, long et pointu.

Le sobriquet populaire de capuccini  devint rapidement, dès le milieu du XVIe siècle, leur nom officiel.

Le 13 Juillet 1528, le Pape Clément VII approuva leur constitution mais les maintaint dans une certaine soumission au ministre général des Conventuels.

C’est le Pape Paul VI qui leur accorda la pleine autonomie en janvier 1619.

L’ordre compte en France deux cent cinquante et un pères en 1994 et, hors de France, cinquante capucins d’origine française.

1789

Constitution de la Garde Nationale. Une armée de 48.000 hommes destinée à protéger la capitale et à assurer le maintien de l’ordre. Son premier général sera le marquis de Lafayette, le héros français de l’Indépendance Américaine.

1873

Arthur Rimbaud, amant de Paul Verlaine, gagne Bruxelle pour le rejoindre après une nouvelle dispute.

Mais si les retrouvailles sont chaleureuses, une nouvelle dispute naît entre eux, probablement au cours d’une de leurs beuveries habituelles.

Verlaine furieux, tire un coup de révolver contre Rimbaud. La police belge, moins tolérante que la Française pour les frasques des deux génies littéraires, arrête Verlaine et le condamne à plusieurs mois de prison.

Rimbaud se remettra vite de cette blessure et se retire à Roche pour achever un de ses chefs d’œuvre, immortel : " Une saison en enfer " ; un " carnet de damné ", qui sera d’ailleurs publié dans la clandestinité, à Bruxelles, chez Poot et Cie, spécialiste des éditions " judiciaires " ! ! !

1989

Inauguration à Paris du nouvel Opéra-Bastille, le nouveau théâtre voulu par François Mitterand, établissement public, nouveau siège de l'Opéra de Paris, construit sur la place de la Bastille, à Paris.

Dans le cadre de la politique des grands travaux menée par François Mitterrand, un concours national d'architecture fut organisé en juillet 1982, autour du projet de l'Opéra Bastille.

En novembre 1983, Carlos Ott fut désigné comme architecte du chantier, qui dura de 1984 à 1989.

L'Opéra fut inauguré le 13 juillet 1989, à l'occasion des festivités organisées pour le bicentenaire de la Révolution française.

Son architecture joue sur la transparence des façades et sur l'emploi de matériaux identiques à l'intérieur et à l'extérieur. Chacune des fonctions majeures de l'édifice a été individualisée par des volumes simples.

Si l'esthétique de l'architecture fut souvent critiquée, la qualité acoustique fait l'unanimité.

L'établissement comprend une grande salle d'une capacité de 2 700 personnes, dont la scène principale est entourée de scènes annexes de dimensions identiques facilitant des changements de décors rapides.

Sous cette grande scène, un espace scénique de même dimension permet la conservation de décors temporaires et des répétitions.

Une autre salle de répétition, de dimensions identiques à celles de la scène principale, complète un ensemble qui permet le déroulement simultané de répétitions de parties distinctes du même spectacle.

L'édifice comprend un amphithéâtre de 500 places, des salles de répétition pour orchestre, des ateliers de décors et de costumes, ainsi qu'une bibliothèque, une discothèque et une vidéothèque

Cam.

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Toutes ces chroniques ont été écrites par Cam (cleclercq@cybernet.be)
Dernière modification le 26/10/98, ©camilist 1998 --- une remarque ? jrmasson@nordnet.fr !