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Chroniques du 24 Juillet.

1177

Dans le cadre de la Querelle des Investitures, entre le Pape et l’Empereur, qui embrase tout l’Empire Germanique et la Péninsule Italique, signature entre le Pape Alexandre III et l’Empereur Frédéric Barberousse d’un Traité de Paix, à Venise, sur le territoire de la " République Sérénissime " …

1793

A l’initiative de Beaumarchais (" Figaro " … !), l’Assemblé Constituante fixe une loi qui 200 ans après détermine encore l’esprit des lois de protection des " créations littéraires et artistiques " , c’est le Droit du Créateur sur son Œuvre !

Cette loi est précisée par une précision de la législation sur les fraudes.

Et dites-vous bien que si vous ne pouvez porter le merveilleux polo à 120 F.F., acheté à Tanger (ou Ceutat) [J’ti jurre, c’i di vréé (Excusez l’accent !)] et superbement agrémenté d’un saurien caractéristique, plus vrai que nature, et surtout plus solide que l’original (8-))), c’est à Beaumarchais que vous le devez !

1908

Selon vous qui a dit : " L’important ce n’est pas de gagner mais de participer " ?

Comme un seul homme, vous répondez : " Pierre de Coubertin, le baron Français qui a rétabli les Jeux Olympiques de l’ère Moderne.

FAUX !

Tous les quatre ans, le nom de Coubertin revient sous le feu des projecteurs.

On se réfère à son exemple, on cite, en la lui attribuant imperturbablement, la phrase qui n’est pas sienne, " l’important, c’est de participer " !

La citation en outre, déforme la phrase exacte : " L’important, c’est moins de gagner que de prendre part ", prononcée par l’évêque de Pennsylvanie lors de son sermon aux athlètes des Jeux Olympiques de Londres en 1908, puis commentée et paraphrasée par le baron pierre de Coubertin à l’occasion du dîner offert par le gouvernement britannique le 24 juillet 1908).

1909

Début, en France, de la présidence d’Aristide Briand, l’apôtre de la Paix et u n précurseur de l’Europe.

Né en 1862, de famille modeste, Aristide Briand devient avocat en 1882..

Comme militant socialiste, puis comme journaliste, il se fait une réputation de révolutionnaire.

En 1883, il quitte Nantes et vient à Paris.Il se lie alors avec Jaurès et fonde avec lui le Parti socialiste français.

En 1902, élu député de Saint-Étienne, il le restera jusqu’en 1919 ; ensuite, il sera député de la Loire-Inférieure.

Au Palais-Bourbon, Briand est d’emblée une révélation, un "maître de la tribune parlementaire" (Jaurès).

Alors commence une carrière exceptionnelle : vingt-trois fois ministre, onze fois président du Conseil, Aristide Briand connaîtra une audience internationale à la tribune de la Société des Nations.

Il exerce sa première présidence, du 24 juillet 1909 au 2 novembre 1910. Il garde le département des Cultes et prend le portefeuille de l’Intérieur. Le 3 novembre de la même année, c’est son deuxième cabinet, qui prend fin le 27 février 1911.

Premier socialiste parvenu à la présidence du Conseil, il tient au pouvoir les promesses faites lors de sa longue ascension.

Il va manifester un esprit d’apaisement sans trop inquiéter la majorité républicaine. Habile à connaître les intrigues et à les déjouer, très à l’aise dans le monde politique parlementaire, il apporte à la tribune un air neuf, fait d’une certaine modestie affichée, de gentillesse parfois narquoise, d’un sens de la manœuvre, et se montre capable de fermetés insoupçonnées.

Pendant la Première Guerre mondiale, il est président du Conseil, d’octobre 1915 à décembre 1916, puis du 13 décembre 1916 au 18 mars 1917 ; il est l’artisan de l’ouverture du second front dans les Balkans et du remplacement de Joffre, promu maréchal, par Nivelle.

La démission de son ministre de la Guerre, le général Lyautey, entraîne sa chute.

Mis en difficulté par Clemenceau en 1917, il ne revient au pouvoir, président du Conseil et ministre des Affaires étrangères, que le 16 janvier 1921.

La période d’après-guerre ouvre la voie à sa carrière internationale et au rôle qu’il joue dans la politique étrangère de la France.

Poincaré le rappelle de la conférence de Cannes en 1922 pour s’être montré trop conciliant à l’égard de l’Allemagne sur le problème des réparations de guerre.

Il revient la même année, sous Painlevé, comme ministre des Affaires étrangères, puis dans les trois cabinets successifs, qu’il dirige du 28 novembre 1925 au 17 juillet 1926.

Il rétablit alors la représentation diplomatique de la France auprès du Saint-Siège (avr. 1925).

Aristide Briand est l’artisan des accords de Locarno bâtis sur le rapprochement franco-allemand et l’acceptation de conventions d’arbitrage entre les anciens adversaires.

De 1926 à 1932, ne quittant pas le quai d’Orsay, Briand appuie l’entrée de l’Allemagne à la Société des Nations où elle obtient un siège au Conseil permanent.

Partisan sincère de la paix, il rencontre secrètement à Thoiry le ministre allemand Stresemann qui obtient des concessions importantes (dont l’évacuation de la Rhénanie) en échange d’avantages financiers accordés à la France.

Mais l’opinion se montre réticente et c’est un échec. Briand accepte pourtant le rappel de la commission militaire de contrôle en Allemagne, le 31 janvier 1927.

La notion de sécurité collective est à son apogée. Briand veut l’élargir en suggérant l’engagement des États-Unis et de l’U.R.S.S., qui ne font pas partie de la S.D.N. À l’occasion du dixième anniversaire de l’entrée en guerre des États-Unis, il adresse un message solennel au peuple américain.

En 1929, Briand a développé à Genève l’idée d’une Union européenne avec un lien fédéral. Une partie de l’opinion lui reprochait de méconnaître les intérêts de la France au profit de l’Allemagne.

Cependant, l’acceptation du plan Young entraîne l’évacuation de la Rhénanie dès 1930.

En 1932, Briand échoue aux élections présidentielles françaises.

Mais le prix Nobel de la paix (décerné en 1926) l’a déjà consacré comme l’"apôtre de la paix" pour l’histoire.

Précurseur des États-Unis d’Europe, militant de la sécurité collective et du désarmement général, Briand n’a pas cessé d’être exalté ou décrié tant son action demeure actuelle, au-delà des désillusions et des démentis momentanés de la Seconde Guerre mondiale.

1961

Quel pays ne connaît exactement sa population ?

C’est une nécessité fondamentale pour organiser son budget ; le chef de famille le plus imprévoyant n’ignore pas cette donnée.

Pour un état, cette donnée est le résultat du " recensement " (déjà pratiqué il y a des millénaires, souvenez-vous de la naissance de Jésus à Bethléeme où Joseph et Marie se rendaient pour satisfaire aux obligations de l’Autorité de l’Empire Romain).

Mais parmi les imprévoyants, la Belgique remporte la palme puisqu’elle a supprimé les " recensements " ! ! !

En effet depuis le 24 Juillet 1961, le " recensement " est supprimé p.c.q. il faisait apparaître que dans une région de Belgique, convoitée par les Flamands, j’ai parlé de la Capitale de l’Europe, Bruxelles, les Francophones comptaient plus de 90 % de la population.

Or, les Flamands rabiques en font une question " sine qua non ", Bruxelles est Flamand, même s’il n’y avait qu’1 seul Néerlandophone à y parler la langue de Vondel.

Car, chez les flamands, contrairement à la plupart des pays démocratiques, c’est la Loi du Sol qui prévaut sur la Loi des gens.

La Belgique n’est pas plus une démocratie que la Serbie ! Et croyez bien que les Flamands sont prêts à appliquer les mêmes mesures de purification ethnique si c’est nécessaire, car pour les Flamands, la Fin a toujours justifié les moyens !

De plus, dans les semaines à venir, comme tous les documents officiels seront distribués dans la Langue de la région (9 % de flamands – 91 % de francophones) c’est à dire le flamand, les francophones ignoreront ce formulaire. Ce qui faussera naturellement les chiffres au seul profit des néérlandophones.

Cam.

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Toutes ces chroniques ont été écrites par Cam (cleclercq@cybernet.be)
Dernière modification le 26/10/98, ©camilist 1998 --- une remarque ?
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