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Chroniques du 1er Septembre.
Sommaire
338 A.C.N.
Le 31 Août 338~ (A.C.N.), le Roi Philippe II de Macédoine, affronta les Grecs à Chéronée. Le 1er Septembre au matin, malgré un héroïsme éclatant des Athéniens, la victoire était macédonienne. C’est une de ces grandes batailles qui entre dans le " Hit parade " des 200 événements importants de l’Histoire du Monde.
Les deux adversaires (Macédoniens d’une part, Athènes et Thèbes coalisées pour la circonstance d’autre part) alignaient chacun une trentaine de milliers d’hommes.
Alexandre (futur Le Grand, alors âgé de 18 ans) par sa bravoure et sa clairvoyance contribua à défaire l’aile gauche des Grecs composé de Thébains et de quelques cités alliées. Pendant que Philippe sur l’aile droite attirait les Athéniens dans un piège en feignant de reculer, ce qui permit de désarticuler les lignes grecques et de les prendre en tenaille.
Cette victoire mit fin à la résistance des cités grecques aux progrès de l’autorité macédonienne. Elle démontra également qu’une armée composée de citoyens levés pour la circonstance ne pouvait résister à une armée permanente (comme celle des Macédoniens). Le rôle de la cavalerie macédonienne est aussi prépondérant et marque une date importante dans l’Histoire Militaire.
Mais les Cités grecques se trouvent sous influence macédonienne. Thèbes est écrasée. Quant à Athènes, elle jouit d’un traitement de faveur (ce qui d’ailleurs creusera un fossé entre les autres cités et la métropole !) mais elle perd ses colonies dans les Détroits. Elle est contrainte d’entrer dans la ligue Corinthienne, dirigée par la Macédoine et perd ainsi sa réelle autonomie. Et pourtant déjà l’ombre de la menace romaine se profile dans le monde méditerranéen …
1513
Vasco Nùnes de Balboa entame la traversée de l’isthme de Panama qu’il conquiert au nom du roi d’Espagne.
Né en 1475, Balboa est un conquistador espagnol qui découvrit le Pacifique. Appartenant à la noblesse galicienne, Vasco Núñez de Balboa accompagna Rodrigo de Bastidas, explorateur de la côte colombienne et de la côte septentrionale de l’isthme de Panamá, et s’établit ensuite dans l’île d’Hispaniola.
Balboa, qui devait s’avérer un grand chef et un conquérant avisé, échoua totalement comme défricheur de terres : il n’échappa à ses créanciers, en 1510, qu’en se cachant dans un tonneau qui fut transporté à bord d’une caravelle amenant des renforts à la colonie fondée par Alonso de Ojeda sur la côte de Colombie.
Lors de ses explorations, Balboa avait acquis la conviction que l’autre océan, longuement cherché, avec ses fabuleux royaumes, n’était pas éloigné. Il en informa le roi, ajoutant que les Indiens disaient que sa découverte exigerait mille combattants.
Ces dires, et d’autres signalements des richesses de Tierra Firma (isthme de Panamá) incitèrent à créer une colonie de la Couronne (Castille d’Or), peuplée de deux mille nouveaux colons dont Pedro Arias de Ávila, dit Pedrarias, fut nommé gouverneur.
Averti de son remplacement imminent, Balboa résolut de devancer son successeur et de trouver lui-même l’autre océan, qu’il appelait la mer du Sud, avant l’arrivée de Pedrarias.
Le 1er septembre 1513, il partit avec 190 Espagnols (la moitié des effectifs du Darién) et 800 Indiens, franchit l’isthme et, le 25 ou 27 septembre 1513, du haut d’une colline près du golfe de San Miguel, il aperçut le Pacifique pour la première fois. Le 29 septembre il réussit à atteindre la mer au golfe de San Miguel et prit possession de la mer du Sud et de toutes ses côtes au nom du roi de Castille.
1700
En Russie, depuis des temps lointains, le Jour de l’An était fixé au 1er Septembre, de même que le Calendrier commençait avec la " Création du Monde " selon la Bible. C’est Pierre le Grand qui le fixa le Jour de l’An au 1er Janvier, en 1700, en adoptant le Calendrier Julien, de même qu’il tentait d’ " occidentaliser " la société russe restée fort rurale.
1715
Mort de Louis XIV, roi de France, le " Roi-Soleil " après un règne démesurément long (1638-1715).
Le sujet est connu, je n’en parlerai guère aujourd’hui, car je risquerais d’y consacrer trop de pages.
Alors, à vos " dicos " !
1923
Un tremblement de terre très important détruit plus de 300.000 demeures particulières à Tokyo. Le nombre de morts est de plus de 130.000 .
Si la nature est parfois plus aveugle que la guerre, ce n’est pas toujours le cas. La destruction massive de la ville par l’aviation Américaine à la fin de la Guerre du Pacifique détruira plus de 900.000 maisons mais ne causera la mort ou la disparition que de 94.000 habitants.
Cependant, l’avertissement de 1923 avait été " entendu " et la ville avait été reconstruite sur des structures particulièrement solides, ce qui permettra une très rapide reconstruction dès 1946.
1924
Entrée en vigueur du plan Dawes dont je parlais hier, 31 Août (1929), pour une durée de 5 ans. Il échelonne le remboursement de la dette de guerre de l’Allemagne après la défaite de 1918.
En Septembre 1929, ce plan Dawes sera remplacé par un autre " plan d’échelonnement " (préparé par Young). Plus souple et moins contraignant.
1928
Couronnement de Zog 1er roi d’Albanie.
Zogu, grand baron féodal, se fait proclamer président de la République par une Assemblée à sa solde en 1921.
Il établit une constitution lui donnant des pouvoirs très étendus. Il fait régner l’ordre, appuyé sur une gendarmerie solide, dompte les soulèvements régionaux (par exemple en 1926 dans le Dukagjin), se concilie les bajraktars (chefs locaux) par des grades et des pensions, se débarrasse de ses adversaires par tous les moyens.
Une révision de la constitution lui permit alors de devenir, le 1er septembre 1928, Zog Ier, roi des Albanais.
Il s’attaqua à certains abus, promulguant, par exemple, un code civil, un code pénal et un code commercial (1929-1931) ; il entama une réforme agraire (1930), mais celle-ci échoua devant les réticences des grands propriétaires qui lui fournissaient son principal appui. Le caractère autoritaire du régime s’accentua d’année en année et provoqua diverses crises sans autre résultat qu’un essai rapidement avorté de gouvernement libéral (1935).
Zog essaya aussi de poursuivre le développement économique du pays par la politique de la " porte ouverte " aux capitaux étrangers, mais il ne put juguler les effets de la crise mondiale ; de plus, les Italiens parvinrent à évincer leurs concurrents et exercèrent bientôt une véritable hégémonie sur l’économie albanaise.
L’Italie, dès mars 1925, créa et finança la Banque nationale d’Albanie, accordant des prêts importants. Mais Zog dut conclure, en échange, un pacte d’amitié et de sécurité qui le brouilla avec la Yougoslavie puis, un peu plus tard (22 nov. 1927), un traité d’alliance offensive et défensive.
Il put éviter une union douanière que Mussolini tentait d’imposer dès 1932, mais une démonstration navale devant Durrës (22 juin 1934) l’obligea à renoncer à une nationalisation de l’enseignement dirigée principalement contre les prêtres italiens. En 1936, de nouveaux accords accentuèrent encore la mainmise fasciste.
En mars 1939, Mussolini, décidé à l’invasion, présenta des exigences inacceptables : union douanière, occupation militaire, etc. Les contre-propositions albanaises ne furent même pas examinées et, le 7 avril 1939, d’importantes forces italiennes occupaient le pays sans coup férir, tandis que Zog s’enfuyait avec sa famille.
1939
Invasion, sans déclaration de guerre de la Pologne par les troupes Allemandes.
En violation flagrante de l’accord international Germano-Polonais d’Avril 1939, approuvé par les grandes puissances, l’Allemagne, dénonçant la garantie solennelle de l’aide Français et Anglaise à la Pologne, dénonce le pacte germano-polonais et envahit le territoire de cette dernière.
Peu préparée, insuffisamment armée et malgré une résistance héroïque, la Pologne ne résistera guère.
Le 27 Septembre, Varsovie capitulera et le 5 Octobre, les combats cesseront. Les Anglais et les Français, malgré leurs promesses solennelles n’interviendront pas, n’enverront ni un homme, ni une arme, ni une aide.
Les Russes,