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Chroniques du 21 Octobre.

Sommaire

21 Octobre

Fête dans le calendrier Grégorien de Saint Hilarion.

On n’a conservé ni écrit, ni enseignement d’Hilarion, mais le récit de sa vie, composé vers 386-391 par saint Jérôme, a enchanté des générations de lecteurs. Celui-ci a certainement amplifié le rôle de son héros et exploité des traits légendaires ; c’est justement ce qui a fait le succès du récit.

Il est né vers 291, à Gaza en Palestine. A quinze ans, il passe trois mois auprès de saint Antoine en Égypte, puis revient vivre en ermite aux environs de Gaza. Il vit de quelques figues et de lentilles, chasse les démons, guérit les malades. Pour échapper à ses admirateurs et à la persécution de Julien l’Apostat, qui fait détruire son monastère, Hilarion part pour l’Égypte, séjourne dans des oasis, s’embarque pour la Sicile, d’où il passe en Dalmatie ; il arrive enfin dans l’île de Chypre, où il mourra le 21 Octobre 371. Sa fête est célébrée le 21 octobre.

1492

Le Dimanche 21 Octobre, Colomb aperçoit une grande île qu’il croit être Cipanghu (le Japon). C’est l’Historien le père Bartholomé de Las Casas, qui cite cette phrase tirée de son journal de bord, qu’il a eu à plusieurs reprises en mains propres.

Les indigènes nomment cette île " Cuba ". Mais Christophe cherche le Grand Khan pour lui remettre ses lettres de créance et un message de la part des souverains espagnols. Colomb continue alors son expédition en quête de l’Asie et de la Chine.

La colonisation commencera quelques années plus tard. Les Indigènes étaient au nombre de 500 à 600 mille. En 10 ans leur nombre tomber à moins d’un millier, décimés par les maladies, notamment les maladies vénériennes, l’alcool, la bêtise et l’avidité des Espagnols.

1652

Le Roi Louis XIV rentre à Paris, sans la moindre opposition. La Fronde est finie.

La Fronde est une période de troubles et de guerre civile pendant la minorité de Louis XIV. Une série de révoltes contre la monarchie française, éclatèrent de 1648 à 1653, sous la régence d'Anne d'Autriche et de son favori et 1er ministre, le Cardinal Mazarin, successeur de Richelieu. Le nom de fronde (une arme d'enfant) leur fut attribué par dérision, pour montrer qu'elles n'étaient pas parvenues à toucher sérieusement la monarchie. La diversité des événements et la complexité de cette crise en ont rendu l’interprétation difficile aux historiens.

Il y a eu, en réalité, plusieurs Frondes. En effet la Fronde n’a été ni une révolution parlementaire, ni une révolution féodale, ni une révolution populaire, mais un peu de tout cela.

Du mouvement dirigé contre le ministériat, les intendants, les traitants, les contradictions du système, les charges consécutives à la guerre étrangère, est sortie, au terme d’une période de révoltes et de troubles, une guerre civile déclarée, qui a mis le comble aux malheurs. Mais comme aucun groupe politique ou social n’a pu affirmer un programme ou entreprendre une action coordonnée, capable de rallier la majorité du pays ou de la soumettre, la monarchie traditionnelle a retrouvé son prestige.

Louis XIV en tira la leçon : s’il laissa Mazarin poursuivre la guerre et les négociations de paix et rétablir les intendants, il prit la résolution de n’avoir jamais de Premier ministre, de contenir les parlements, d’écarter la noblesse de la vie politique et de faire de la monarchie absolue de principe une monarchie personnelle, où le roi, par son Conseil, administrerait directement le royaume et imposerait l’obéissance à ses sujets.

1805

Quelle ville anglaise ne comprend son " Trafalgar square " ou " Trafalgar street) ? ? ?

Entré dans la marine à l’âge de douze ans, en 1770, Horatio Nelson prend part à la guerre d’Amérique, puis il est affecté en 1793 à l’escadre de l’amiral Hood engagée contre la France en Méditerranée. C’est là, lors du siège et de la prise de Calvi, qu’il perd l’œil droit. Trois ans plus tard, à la bataille du cap Saint-Vincent, Nelson, qui commande le " Captain "  sous les ordres de Jervi, prend à l’abordage deux vaisseaux espagnols et gagne ses galons de contre-amiral.

Puis, c’est, en juillet 1797, l’échec devant Santa Cruz de Tenerife, où Nelson a le bras droit emporté. En 1798, Nelson est chargé de couper la route à la flottille française qui emmène Bonaparte en Égypte. Mais partout elle lui échappe : à Malte, à Candie, à Alexandrie même. Enfin, le 1er août, en rade d’Aboukir, Nelson attaque et détruit la flotte française ; l’amiral Brueys, qui le commande, est tué. Il vient d’enlever à la République sa dernière escadre et de couper à Bonaparte le chemin du retour. De là, Nelson se rend à Naples en proie aux révolutionnaires qui veulent renverser le roi Ferdinand IV. On lui reproche beaucoup la répression féroce pour rétablir la monarchie, permise par la reine Marie-Caroline, et sa favorite, lady Hamilton, avec laquelle il noue une liaison.

Rappelé par le gouvernement anglais, il conduit, en qualité de vice-amiral, la flotte britannique devant Copenhague où il anéantit la flotte danoise. Puis il reprend la lutte contre la France. C’est lui qui barre la route de la Manche à Napoléon qui, de Boulogne, voulait débarquer en Angleterre pour trancher le nœud de la coalition.

C’est lui qui poursuit en Méditerranée l’escadre commandée par l’amiral de Villeneuve. Indécis, persuadé de son infériorité, celui-ci se laisse bloquer dans le port de Cadix avec une escadre espagnole. Malgré les ordres de l’Empereur, Villeneuve sort pour affronter l’ennemi.

Le 21 octobre 1805, au large du cap de Trafalgar, Nelson rencontre les deux flottes française et espagnole, toutes deux mal armées, mal encadrées et peu manœuvrières. Après avoir galvanisé ses équipages ("L’Angleterre compte que chacun fera son devoir ;"), l’amiral fonce sur l’ennemi en deux colonnes, bien qu’il n’ait que sept vaisseaux à trois ponts contre quatre. Grièvement blessé sur le pont du Victory , Nelson apprend, avant de mourir, que sa patrie est victorieuse. Les trente-trois vaisseaux de l’escadre franco-espagnole sont capturés ou en fuite. Villeneuve est prisonnier. La France n’a plus de marine et la patrie de Nelson demeure vraiment maîtresse des mers.

1962

Le Vak (Vlaamse aktie komitee) et le Tak (Taal aktie comitee) organisent des marches flamandes sur Bruxelles. Dans une semaine doivent se voter de nouvelles lois linguistiques et les partis flamands tentent ainsi de faire pression sur le Gouvernement, le Parlement et les députés néerlandophone qui ne seraient pas encore gagnés à la cause flamande. Des agitateurs professionnels et des membres de groupe para-militaire font régner la violence et la terreur sur la capitale. On se croyait revenu aux heures sombres du Nazisme. Le slogan " Walen buiten " (Wallons, dehors !) qui sera repris quelques années plus tard à l’Université Catholique de Louvain, est lancé et scandé pendant tout le cortège.

1971

Pablo Néruda reçoit le Prix Nobel de littérature.

Lire les Chroniques des 11 Septembre 1973 (concernant le putsch de Pinochet) et du 23 Septembre (la mort du poète Chilien).

Cam.

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Toutes ces chroniques ont été écrites par Cam (cleclercq@cybernet.be)
Dernière modification le 26/10/98, ©camilist 1998 --- une remarque ? jrmasson@nordnet.fr !