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Chroniques du 31 Octobre

Sommaire

Halloween

Halloween est le nom donné, dans les pays anglophones, à la soirée du 31 octobre, la veille de la Toussaint. Les pratiques liées à Halloween ont sans doute leur origine chez les anciens druides, qui croyaient que Saman, le seigneur des morts, réveillait ce soir-là des hordes d'esprits maléfiques. La tradition voulait que les druides allument de grands feux le soir d'Halloween afin de repousser tous ces esprits. Les Celtes, pour qui elle était la dernière soirée de l'année, voyaient en Halloween le moment le plus propice à l'examen des présages du futur. Ils croyaient également que, ce soir-là, les esprits des morts revenaient dans leurs demeures terrestres.

Quand les Romains envahirent la Grande-Bretagne, ils ajoutèrent à Halloween des caractéristiques de la fête romaine de la moisson, célébrée le 1er Novembre.

La tradition celtique d'allumer des feux pour Halloween a survécu jusqu'aux Temps modernes en Écosse et au pays de Galles, et toutes les manifestations d'Halloween ont conservé la tradition des revenants et des sorcières. Les traces de la fête romaine de la moisson survivent avec la coutume, aux États-Unis comme en Grande-Bretagne, de jouer à des jeux qui utilisent des fruits, comme le plongeon dans un bassin pour récupérer des pommes. On retrouve la même origine romaine dans la coutume des citrouilles évidées et sculptées en forme de masques grotesques, éclairées de l'intérieur par une bougie.

En Europe, cette fête ne connaît un certain succès que depuis un an ou deux, au maximum, mais les commerçants ont su magistralement la récupérer et cette année c’est une véritable folie ; la demande en masques, en habits, en accessoires de toutes sortes a dépassé deux fois les prévisions les plus optimistes. Pub quand tu nous tiens !

Les enfants déguisés parcourent les rues du quartier, à la tombée de la nuit, sonnent aux portes et disent (traduction de l’anglais) : " Tu me donnes un cadeau ou je te donne un maléfice " ! L’usage est de leur accorder quelque friandise.

Si vous participez à une fête organisée (en principe déguisée), méfiez-vous, les nombreuses citrouilles aux chandelles ont déjà provoqué bien des accidents.

Hier, dans une discothèque " mobile " de Göteborg, en Suède, une fête privée a tourné à la catastrophe, 67 morts et 190 blessés (sur 400 personnes avouées, mais probablement plus) !

1517

Le scandale des Indulgences.

Dans la pratique de l'Église catholique romaine, l’ " Indulgence " est une rémission totale ou partielle devant Dieu de la punition temporelle pour les péchés pardonnés. Elle est accordée par une autorité ecclésiastique et considérée comme une forme particulière d'intercession, demandée par toute l'Église par sa liturgie et ses prières, pour la réconciliation de l'un de ses membres, vivant ou mort.

Dans l'Église chrétienne des premiers temps, de sévères pénitences étaient imposées par le prêtre ou l'évêque local à tous ceux qui étaient coupables de péchés graves. On pensait que les péchés pouvaient être rachetés, au moins partiellement, par le pécheur, dans ce monde plutôt que dans l'autre. Pour racheter ses péchés, le clergé imposait au pécheur des jeûnes sévères, de très longs pèlerinages, des flagellations et d'autres pénitences assez dures. Progressivement, les autorités de l'Église les remplacèrent par des pénitences moins rudes, telles que prières et don d'aumônes.

La réflexion théologique ne s'intéressa pas aux indulgences avant le XIIe siècle. Au début, la pratique rencontra une certaine opposition, mais vers la fin du XIIe siècle, l'attitude des théologiens fut progressivement plus favorable. Simultanément, les indulgences tendirent à devenir une prérogative réservée au pape.

Au Moyen Âge, l'octroi d'indulgences fit l'objet d'excès. Le fait qu'elles devinrent l'objet d'un véritable commerce, et semblèrent devenir indépendantes de toute démarche personnelle de conversion fut au XVIe siècle l'une des causes de la rupture de Martin Luther avec le pouvoir catholique romain, donnant ainsi naissance à la Réforme protestante.

Le 31 Octobre 1517, Luther dénonça publiquement le scandale des Indulgences et afficha sur la porte de l’église du Château de Wittenberg les 95 thèses de sa doctrine.

L'Église catholique romaine réaffirma l'importance des indulgences contre Luther au concile de Trente. Elle accorde toujours des indulgences à l'heure actuelle, mais la pratique en a été simplifiée en 1967, avec la constitution apostolique " Indulgentiarum doctrina ", proclamée par le pape Paul VI, qui limita les motifs d'obtention des indulgences et abandonna les équivalences de durée. Elle distingue les indulgences plénières - qui libèrent totalement de la pénitence due - des indulgences partielles - qui n'en libèrent que partiellement.

1863

Georges 1er devient Roi de Grèce.

Né en 1845, fils cadet du roi Christian IX de Danemark et frère de la reine Alexandra d’Angleterre, le prince Guillaume fut proposé par la Grande-Bretagne, la France et la Russie pour accéder au trône grec après la déposition du premier roi grec, Otton, en 1862. L’Assemblée nationale grecque élit Guillaume roi des Hellènes en mars 1863 ; celui-ci monta sur le trône, le 31 octobre, sous le nom de Georges Ier, et accorda à la Grèce une Constitution démocratique en 1864.

Bien que les premières années de son règne aient été dominées par un homme dur et impopulaire, son conseiller le comte Sponneck qui dut regagner le Danemark en 1877, Georges Ier évita par la suite de violer les prérogatives de l’Assemblée nationale. Son long règne coïncida avec la période de formation qui fit de la Grèce un pays européen moderne. Il agrandit son royaume (Épire, Crète, une partie de la Macédoine, îles de la mer Égée). Il mourut assassiné, et ses descendants occupèrent le trône de Grèce jusqu’au coup d’État de 1967.

1922

Prise de Rome par les fascistes de Mussolini.

À Milan, dans les années turbulentes de l'après-guerre, Mussolini fonda avec quelques amis anciens combattants les Fasci di Combattimento ("faisceaux de combat"), en mars 1919. Ce mouvement nationaliste, antilibéral et antisocialiste empruntait son vocabulaire et son style à l'écrivain Gabriele D'Annunzio, le principal dirigeant des nationalistes, ainsi que des éléments puisés chez Pareto, Nietzsche et Bergson : un mélange hétéroclite et simpliste, témoignage de l'éclectisme de la culture de Mussolini.

Après son échec aux élections de juin 1919, le fascisme opta pour l'action illégale et subversive, se posant en champion de l'ordre contre le bolchevisme.

Le passé socialiste du futur Duce lui permit de gagner rapidement la confiance et le soutien de la basse classe moyenne. Après la refonte du parti, en 1921, qui devint le parti national fasciste, les idées de Mussolini trouvèrent progressivement un écho favorable dans les campagnes, où les groupes locaux de chemises noires multipliaient les actions terroristes contre les organisations et les syndicats de gauche. Enhardi par les divisions au sein de la majorité socialiste-catholique populaire, il bénéficia de complicités croissantes dans l'administration, l'armée et la police et du soutien financier d'importants industriels.

De 320 000 à la fin de 1921, les adhérents passèrent au nombre de 720 000 au printemps de 1922. Il remporta sa première victoire lors de la grève organisée par les socialistes, qu'il brisa par la force le 3 août 1922 en s'emparant de la municipalité de Milan, avec la connivence tacite des autorités.

Mussolini prépara alors la marche sur Rome. Après avoir conduit dans la capitale italienne 126000 chemises noires médiocrement armées qui s’emparent de la ville le 31 Octobre, il obtint du roi Victor-Emmanuel III, notoirement antirépublicain, de former un gouvernement de coalition. Dès le 16 novembre 1922, il reçut de la Chambre, après une simple intimidation verbale, les pleins pouvoirs pour douze mois par 306 voix contre 106.

1963

Nikita Khrouchtchev se fâche en pleine session de l’O.N.U. et tape sur son bureau au moyen de sa chaussure.

Nikita Sergueïvitch Khrouchtchev est cet homme politique soviétique, successeur de Staline dont il dénonça les excès lors du XXe congrès du Parti communiste en 1956, qui se distingua pour avoir frappé de sa chaussure son bureau de l’O.N.U..

Né le 17 avril 1894, à Kalinovka, fils d'un mineur, Khrouchtchev fut d'abord berger et serrurier. Mobilisé en 1914, il participa à la révolution bolchevique puis rejoignit l'Armée rouge et prit part à la guerre civile. Membre actif du Parti communiste, il devint membre du comité central, en 1934.

De 1935 à 1937, il fut nommé premier secrétaire de la région de Moscou et dirigea à ce titre le programme d'industrialisation édicté par le second plan quinquennal. Membre du Politburo, il fut muté en Ukraine en 1938, comme premier secrétaire du parti. En 1939, il fut chargé de l'annexion de la Pologne orientale à la suite du traité germano-soviétique. Durant la Seconde Guerre mondiale, il mena la défense de l'Ukraine et participa à celle de Stalingrad. En 1952, il devint membre du Praesidium et du secrétariat du Comité central et s'imposa comme expert de l'agriculture soviétique.

À la mort de Joseph Staline en 1953, Khrouchtchev devint Premier Secrétaire du comité central. Lors du XXe congrès du parti en 1956, Khrouchtchev dénonça les erreurs de Staline. Pour mener à bien la "déstalinisation", il évinça ainsi nombre des anciens proches de ce dernier — notamment Beria (sinistre chef de la police secrète) et Malenkov — et, à la suite de la démission de Nicolai Boulganine en 1958, Khrouchtchev devint Premier ministre.

Sa critique virulente du stalinisme ne l'empêcha pas d'ordonner l'intervention en Hongrie en 1956 et de faire ériger le mur de Berlin, en 1961. Durant la crise des Fusées à Cuba en octobre 1962, il préféra néanmoins éviter l'affrontement avec les États-Unis. Néanmoins, quelques mois plus tard, le 31 Octobre 63, il manifesta son mécontentement, en se déchaussant et en frappant sur le bureau avec le talon …

Défenseur de la coexistence pacifique, il affirma la nécessité de se mesurer au monde occidental sur le plan économique plutôt que militaire. À cette fin, il initia un vaste mouvement de réformes agricoles dénonçant ainsi la priorité accordée par Staline à l'industrie. Mais l'échec de ses réformes économiques et le refus de l'affrontement durant la crise de Cuba lui valurent les critiques de nombre de dirigeants du parti : en 1964, il fut démis de ses fonctions.

1984

Assassinat politique : Indira Gandhi est exécutée par deux Sikhs de sa garde personnelle.

Née le 19 novembre 1917 à Allahabad, Indira Priyadarshini Gandhi est la fille unique de Jawaharlal Nehru, qui devint plus tard le premier homme politique à avoir exercé les fonctions de Premier ministre de l'Inde indépendante. Diplômée de l'université de Visva-Bharati, au Bengale, elle étudia également en Suisse et à l'université d'Oxford, en Angleterre. En 1938, elle fut élue membre du Congrès national indien (Indian National Congress) et participa activement au mouvement d'indépendance de l'Inde.

En 1942, elle épousa Feroze Gandhi, juriste (sans lien de parenté avec le Mahatma Gandhi), qui était également actif dans le parti. Peu de temps après, tous deux furent arrêtés par les Britanniques. Accusés de subversion, ils passèrent treize mois en prison.

Quand les Britanniques accordent l’indépendance à l’Inde (15 août 1947) et partagent l’Empire entre l’Inde et le Pakistan, Indira Gandhi travaille sous la direction du Mahatma Gandhi et collabore à une paix précaire entre hindous et musulmans, organisant des rencontres entre groupes rivaux. Elle assiste son père, Premier ministre de l’Inde, et l’accompagne au cours de ses voyages aux États-Unis, en Chine et en U.R.S.S.

Quand, en 1959, Indira est nommée présidente du parti du Congrès, elle en élimine les vieux bureaucrates et y introduit une nouvelle génération de techniciens. Dans l’État du Kérala, elle réussit à donner la victoire au parti du Congrès sur le très puissant Parti communiste. En 1962, lors du conflit frontalier entre l’Inde et la Chine, Indira Gandhi est chargée de coordonner la défense nationale. Nommée, en 1964, représentante de l’Inde près de l’U.N.E.S.C.O. et de l’U.N.I.C.E.F., elle doit bientôt, son père étant gravement malade, remplir la fonction de Premier ministre par intérim.

Après le décès de Nehru, elle refuse le ministère des Affaires étrangères, mais accepte un portefeuille de moindre importance, à l’Information ; elle siège dès lors au Conseil des États indiens, la chambre la plus importante du Parlement ; sous son ministère, elle donne accès à la télévision aux membres de l’opposition. En janvier 1966, elle est nommée Premier ministre. Dans son discours inaugural, elle affirme sa volonté de vivre en paix avec la Chine et d’apporter une très rapide solution aux problèmes de la famine en Inde ; elle s’engage à régler le problème des minorités dissidentes et crée un État séparé pour les Penjabis de l’Ouest, afin de regrouper les 7 millions de sikhs.

La même année, lorsque le vice-président des États-Unis Hubert Humphrey réclame le soutien de l’Inde pour la guerre du Vietnam, Indira Gandhi réaffirme clairement le non-alignement de son pays et les obligations liées à sa situation personnelle de président de la commission de contrôle internationale au Vietnam ; néanmoins, elle se rend en visite aux États-Unis.

Comme son père, Indira Gandhi est essentiellement pragmatiste et elle se refuse à voir une division manichéenne du monde. Elle confirme ses vues lors du conflit indo-pakistanais de 1971 ; la même année, elle conclut un traité de paix avec Moscou, qui protège l’Inde tout en lui permettant de conserver sa politique de non-alignement ; l’aide assurée par l’Inde au Bangladesh lors du conflit entre le Pakistan oriental et le Pakistan occidental et l’action personnelle d’Indira Gandhi à cette occasion ont accru le prestige de celle-ci.

Critiquée pour les réformes qu’elle fit adopter en matière économique et sociale, elle fut cependant soutenue par la majorité du Congrès ; il en fut de même pour la nationalisation des quatorze principales banques (1971) et pour la suppression des redevances que l’État indien devait payer annuellement à ses maharajah.

Mais l’exercice du pouvoir a révélé en Indira Gandhi une tendance à l’autoritarisme qui atteint un seuil critique en 1975, au moment où elle est personnellement atteinte par l’invalidation pour irrégularité de sa propre élection comme député en 1971.

L’état d’urgence, plusieurs mesures quasi dictatoriales comme l’incarcération de nombreux opposants ou l’ajournement des élections législatives, l’influence officieuse mais devenue considérable de Sanjay Gandhi, fils d’Indira (disparu en 1980), et aussi de multiples maladresses dans la campagne pour la stérilisation, constituent une accumulation d’erreurs qui entraîne la défaite du parti d’Indira Gandhi aux élections de mars 1977. Mais l’incurie et l’immobilisme de ses successeurs rehaussent son image d’autorité et lui ouvrent de nouveau la route du pouvoir en janvier 1980.

Les quatre dernières années de l’action d’Indira Gandhi ne sont pas faciles. Des tensions régionalistes (en Assam et au Pendjab) menacent l’intégrité du pays. Ces tensions sont à l’origine de son assassinat, le 31 octobre 1984, par deux de ses gardes sikhs qui n’avaient pas accepté que le Temple d’Or d’Amritsar, le sanctuaire sikh, fût pris d’assaut par l’armée indienne durant l’été de 1984.

1992

Réhabilitation de Galilée ; trois siècles et demi plus tard, la Terre peut enfin tourner autour du soleil, sans crainte d’excommunication !

Le nom de Galilée est plus que célèbre. Il fut – il est encore – signe de contradiction, et l’homme auquel il appartient s’estompe derrière les symboles. Symbole du martyr qui a souffert pour les droits de la raison et de l’expérience face aux dogmatismes philosophiques et qui a ouvert l’ère de la science positive. Pour quelques-uns aussi, symbole du somnambule ou de l’apprenti sorcier qui, dans une demi-conscience, a précipité pour l’humanité une évolution aux fruits amers.

Il est vrai que, condamné par le Saint-Office, en 1633, pour avoir pris parti en faveur de la réalité du mouvement de la Terre, Galilée a fini ses jours en reclus, dans les souffrances physiques et morales, tandis que ses écrits et son exemple devenaient, à la confusion de ses juges, le ferment de l’Europe savante. Il est vrai encore que la seule preuve formelle qu’il proposait du mouvement de la Terre, à savoir le flux et le reflux de la mer, ne valait absolument rien, et qu’il a brillé davantage par les formules audacieuses, suggestives et bien frappées, que par le contenu qu’il était réellement en mesure de leur donner. Mais la vérité de Galilée défie les schématisations simplistes.

Il n’a pas inventé la lunette, mais il a considérablement amélioré cet instrument par voie empirique, et croyant, malgré l’absence de théorie de l’appareil, à la réalité de ce que l’on voit à travers, il n’a pas hésité à le tourner vers les cieux. Ce qu’il a vu demeure encore aujourd’hui un modèle d’observation critique et méritait de bouleverser les conceptions de son temps. Il a fait confiance aux suggestions de l’observation pour conjuguer l’analyse et les contrôles expérimentaux rudimentaires en ce qui concerne l’oscillation du pendule, la chute des corps, la trajectoire des projectiles, et, s’il n’a rien laissé de définitif pour la nouvelle science de la mécanique qui devait devenir le prototype de toutes les autres, il a suffisamment mis en valeur des thèmes, porté l’attention sur les phénomènes fondamentaux, ébauché des lois, pour que les principales œuvres scientifiques de la fin de son siècle soient impensables sans référence à lui.

Lui qui avait lancé l’idée que la langue mathématique permet de lire le grand livre de la nature, il n’a pas participé au perfectionnement de cette langue qui, par l’algèbre, s’accomplissait en son temps, mais il a écrit sur les suites et sur les sommes infinies, sur les infiniment petits, des pages magistrales où une mathématique entièrement nouvelle se dessinait.

La Finesse de son intelligence, la vivacité de son esprit et de sa plume, ont la saveur de son terroir toscan et expliquent le caractère percutant de son œuvre et son énorme influence. Par un curieux retour des choses, la conception de la théorie physique moderne est plus proche de la prudence des amis que Galilée avait parmi les princes de l’Église, et qui l’ont abandonné au moment crucial du fameux procès, que du réalisme un peu naïf, qui fait le fond de la philosophie galiléenne. Mais la prudence des uns ne saurait être, à l’opposé de l’audace de l’autre, considérée comme effet de la conscience des difficultés que trois siècles et demi d’histoire scientifique nous ont enseignées.

En fait, si cette histoire a été possible, c’est grâce à l’homme qui a su faire valoir ses talents, promouvoir une révolution de la pensée et obtenir à titre posthume, pour la recherche rationnelle, la relative indépendance qui ne peut plus lui être contestée. Contre ses juges du Saint-Office, Galilée a incarné l’optimisme catholique concernant l’usage des facultés rationnelles, tel que le reconnaîtra le concile Vatican I (1869-1870) et, le 31 octobre 1992, le pape Jean-Paul II, en le réhabilitant. S’il convient aujourd’hui de nuancer, on doit de pouvoir le faire aux conquêtes que permit, dans le monde de la science, la diffusion de l’esprit galiléen.

Cam.

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Toutes ces chroniques ont été écrites par Cam (cleclercq@cybernet.be)
Dernière modification le 11/11/98, ©camilist 1998 --- une remarque ? jrmasson@nordnet.fr !