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On appelle Campagne de France, cette période de la fin du 1^er Empire, qui aboutit à l’abdication sans condition de Napoléon. La France, affaiblie par la désastreuse campagne de Russie, est envahie par les armées Autrichiennes et Prussiennes. Napoléon ne dispose plus que de 80000 soldats, bien entraînés, tandis que les alliés totalisent plus de 250000 hommes.

Napoléon jouant sur la mobilité attaque successivement les ailes gauche, puis droite et enfin au centre et avec un génie étonnant de l’anticipation se trouve là où on ne l’attend pas. Ses succès, dont celui de Craonne, démoralisent l’adversaire, mais ne le mettent pas à genoux. L’arrivée des Russes changera alors le cours de la guerre. Ils mettront le siège devant Paris qui capitulera, sans défense, le 31 mars. La fin de l’épopée Napoléonienne est proche.

Ce compositeur français est célébré pour la perfection de ses compositions et pour la virtuosité de ses orchestrations. Il est né le 7 mars 1875 à Ciboure (Pyrénées-Atlantiques) et est mort des suites d’une longue maladie cérébrale le 28 décembre 1937. Référez-vous à cette Chronique.

L’aviation se développe et avec les parachute d’une part et la nouvelle structure monoplan, monocoque rigide (qui fait gagner de la place), les aviateurs rêvent de grands voyages.

Le " bandagiste " Michelin (situé en Auvergne à Clermont-Ferrand) crée un prix " Paris – Le puy de Dôme ". C’est Renaux et Senouque qui l’emportent. 366 Kms/H. en moins de 3 heures, sur moteur Renault de 60 chevaux !

Toujours, ou presque, c’est en matière de politique extérieure qu’un homme d’État donne sa mesure. Hitler, par étapes, méthodiquement, utilisant sans gratitude le terrain préparé habilement par la modération de G. Stresemann, se met en devoir de briser les chaînes du traité de Versailles. Ce sont les dirigeants des démocraties occidentales qu’il met " dans sa poche ", en jouant sur leur crainte légitime de la guerre, en leur tenant avec une émotion de grand comédien le langage de la paix, celui de la Société des Nations de Genève, toujours prêt qu’il est à prodiguer les paroles d’honneur les plus solennelles.

Il envahit la Rhénanie, démilitarisée depuis le Traité de Versailles en 1919 et s’empare sans coup férir de Sarrebrück et de toute la Sarre. C’était une de ses priorités depuis le début de son action politique ; mais ici il joue en grand comédien. Il est d’ailleurs suggestif d’entendre de sa propre bouche, dans la liberté de propos ultérieurs, l’aveu satisfait du coup de bluff décisif que fut ce coup de poker : " J’étais, dira-t-il, obligé de mentir et je fus sauvé par mon inébranlable obstination et un aplomb surprenant. J’ai menacé, si une détente n’intervenait pas immédiatement, d’envoyer six autres divisions en Rhénanie. En vérité, je n’avais plus que quatre brigades. "

Tout le système d’équilibre de l’après-guerre, établi par le Traité de Versailles, est ainsi remis en question et accentue dramatiquement l’antagonisme franco-allemand.